Documents, réflexions, contributions relatifs aux Marches


23 membres de notre association avaient parcouru ce chemin en 2015, avec beaucoup d'émotion pour ce mémorial et de plaisir à découvrir une très belle région et à bénéficier de l'hospitalité chaleureuse de ses habitants. Nous restons solidaires de leur volonté de reconstruction et encourageons toute les personnes désireuses de s'inscrire à cette marche. Alain.

L'Association Solidarité Bosnie organise un séjour de dix jours en Bosnie-Herzégovine, du 14 au 25 septembre 2018, 
qui vous permettra de découvrir ce pays du nord au sud, de Tuzla à Mostar.
Nous marchons 4 jours sur le Chemin de Paix de Nezuk à Srebrenica, avec logement chez les habitants, presque tous
des rescapés du génocide, qui nous reçoivent chaleureusement dans les maisons qu'ils ont reconstruites.
Nous visitons le Mémorial de Potocari et Srebrenica, et une école organisée par les parents bosniaques avec 117 élèves, 
qui constitue un acte de résistance non-violente .face à l'occupation de leur territoire par la République serbe, 
fondée par Karadzic et Mladic.
Ensuite, nous visitons Sarajevo en logeant dans une pension au coeur de la vieille-ville de la période ottomane.
Et nous descendons ensuite à Mostar, où nous logeons dans un hôtel tout près du fameux pont.
De là, nous visitons le monastère soufi de Blagaj, la petite cité de Pocitelj et Stolac, où se trouve aussi une nécropole
de l'époque bogomile avec des stèles gravées. Partout des rencontres inoubliables.
Nous repartons depuis Split, ville historique sur la côte dalmate. Notre forfait de base est modeste. 
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Notre association dispose d'un bureau à la Maison des associations au 15, rue des Savoises à Genève avec bibliothèque
et documentation. .Tél. +41 22 321 63 14
Outre les marches en petits groupes de mai et septembre depuis 2015 (la première avec l'Association Compostelle-Cordoue), 
nous participons depuis 2005 à la Marche pour la Paix entre Nezuk et Srebrenica du 8 au 10 juillet.
Bienvenue !

 

Marcher
si vous aimez marcher, non seulement pour le plaisir de randonner mais aussi  pour découvrir l'histoire et le patrimoine des régions parcourues, et surtout pour rencontrer et connaître les habitants qui les font vivre,
Dialoguer
si votre aimez marcher en petits groupes, en impliquant la tête, le cœur et les jambes, dans un esprit de dialogue,  de partage de vos découvertes entre marcheurs, en prenant part à la vie du groupe et en vous adaptant à des situations nouvelles,
Comprendre
si vous attachez de l'importance à la réflexion et à un approfondissement au retour, pour partager les bénéfices de la marche.
 
Alors Ecrivez nous Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Voici une émission radiophonique animée par Sabine Caze de Radio Présence, à Toulouse le 5 décembre 2014.

C'est l'occasion de rappeler notre vision de la marche dans la rencontre avec les pays traversés et la rencontre entre les participants engagés sur le chemin. André Weill et Matthieu de Lamarzelle présentent quelques facettes de leurs périples autour de la Méditerranée.

La procédure pour réécouter : aller sur www.radiopresence.com cliquer en haut à gauche sur "réécouter".
Dans la rubrique " Emissions" faire recherche "Vivante Eglise", prendre l'émission de la date de diffusion : vendredi 5 décembre 2014

Marches, dialogues, rencontres : six jours de fraternité des coeurs en Suisse centrale, de Rueli Ranft à Berne, du 28 au 31 mai 2014

Dans son village natal d'Algérie, toute petite, elle portait sur sa tête une jarre d'eau qu'elle ramenait   à la maison pour les besoins domestiques. Des jarres de plus en plus volumineuses, de plus en plus lourdes, pour montrer qu'elle était forte, la plus forte de toutes. Pour s'affirmer, pour jouer, pour rendre service. Plus tard elle le paya cher d'un méchant mal de dos. Une histoire murmurée à mon oreille par une jeune algérienne, comme des dizaine d'autres récits, que nous nous racontions en marchant. Histoires de vie qui viennent de partout, d'Afrique, d'Europe, mêlées de croyances, d'expériences, de références culturelles, toutes si précieuses parce qu'elles singularisent les êtres, nous rendant attachants les uns pour les autres. Des liens s'établissent, qui relient nos profondeurs, nous ouvrent à une communauté fraternelle, préfiguration du mieux vivre ensemble, comme le dira le libanais Samir Frangier quelques jours plus tard aux Rencontres de St Maurice.

Septembre 2014. Nous partons pour le Liban. Nous allons nous engager.

Soldats pour le djihad ? Soldats pour défendre les derniers chrétiens orientaux ?

Chacun des camps a déjà eu droit à ses pages couleurs dans la presse suisse. Alors qui cela peut-il encore intéresser ? Nous nous engageons dans le camp de ceux qui refusent la guerre. Parce que seuls les penchants morbides intéressent le peuple, notre action est discrète. Sauf peut-être si l'on se fait prendre en otage et que notre tête passe sur Youtube. Tranchée. Il n'y a pas besoin de mener une enquête en Suisse pour savoir si le citoyen est plutôt pour la paix ou pour la violence, alors pourquoi ce non-intérêt? On peut comprendre que seul ce qui déclenche une émotion attire notre attention, mais comment peut-on justifier notre apathie et notre recroquevillement face aux sinistres nouvelles ?

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